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Du fait de sa situation géographique, La Rochelle se trouvait à proximité des possessions anglaises en France. En l'occurence, l'activité commerciale rochelaise rayonnait jusqu'en Europe du Nord (Angleterre, Empire Romain Germanique). La Rochelle était alors une cité commerciale brillante. Ainsi, au cours de son histoire médiévale, notamment durant la guerre de Cent Ans, La Rochelle passa sous la couronne anglaise à plusieurs reprises.
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Les édifices religieux
L'église Saint Barthélémy
L'église Saint Sauveur
L'église Notre Dame
La cathédrale
La chapelle des Carmes
Les ouvrages fortifiés
La tour de la Chaîne
La tour Saint Nicolas
La tour de la Lanterne
La Grosse Horloge
La Porte Royale
La Porte Dauphine
Les rues et lieux-dits
Les fontaines
La rue du Palais
La rue du Temple
La rue Bletterie
La rue des Merciers
La Bourse
La Maison Henri II
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Au XIIème siècle, le port de La Rochelle était délimité par un cours d'eau qui descend de Lafond (nord-est rochelais) vers la mer.
Le château de La Rochelle se trouvait à l'emplacement de l'actuelle Place de Verdun. En 1995-1996, au cours de travaux de construction d'un parking souterrain, des vestiges archéologiques de cet édifice fortifié furent découverts. En vertu des lois sur le patrimoine culturel et archéologique, ces vestiges furent l'objet de fouilles archéologiques.
Au XIVème siècle, au cours de la guerre de Cent Ans, ce château fut aux mains des Anglais puis le maire rochelais Chaudrier le prit par la ruse et en chassa ses occupants britanniques . C'est à la suite de cet évènement que le château fut "démonté" et ses pierres utilisées pour la construction de la Tour de la Chaîne, sur le vieux port, alors grand port commercial.
On comprend la politique des rois de France et d'Angleterre au sujet de La Rochelle en mesurant l'influence et l'importance de cette cité portuaire. Dès le Moyen-âge, La Rochelle exporte vers l'Europe du Nord les produits de son arrière-pays. A cet égard, la cité aunisienne était alors réputée pour ses vignes et son vin.
Au XIIIème siècle, Nicolas de Braia écrivait que La Rochelle était une cité brillante, connue dans le monde entier d'alors. Hommes du Roi, templiers, religieuses de Sainte Catherine avaient des établissements en cette cité portuaire.
En 1215, Jean Sans Terres, fils d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II, y établit un atelier monétaire qui continuera à produire des pièces (marquées de la lettre H) après la suzeraineté anglaise. Ce fut Aliénor qui créa la monnaie rochelaise. La Rochelle a battu monnaie durant plusieurs siècles.
L'atelier monnétaire, situé Cour des Grolles, fut transféré place du château, actuelle Place de Verdun. La monnaie rochelaise s'installera finalement rue Royale des Carmes, aujourd'hui rue de la Monnaie.
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Dès le XIIème siècle, La cité jouit de nombreux privilèges et franchises, liés à l'exercice du commerce, aux taxes, au pouvoirs conférés à l'échevinage (siégeant en l'actuel Hôtel de ville).
Le port médiéval de La Rochelle se trouvait à l'emplacement de l'actuel port de plaisance, appelé couramment "vieux port" par les Rochelais d'aujourd'hui. La photographie des trois tours du vieux port identifie La Rochelle dans la France entière, quand ce n'est pas dans l'Europe entière, voire même dans le monde entier.
Ce port fut le port commercial de La Rochelle jusqu'au XVIIIème siècle. Puis, il fut abandonné par la marine marchande, car son envasement s'aggravant, les navires ayant une profondeur de carène importante ne pouvait entrer dans le port. Le port de la cité aunisienne fut fortifié jusqu'en 1628, date à laquelle la cité (alors protestante) fut assiégée et soumise par Richelieu, Premier Ministre de Louis XIII.
Deux tours veillaient sur l'entrée du port, la tour Saint Nicolas et la tour de la chaîne, tours entre lesquelles une chaîne était tendue durant la nuit; cela afin d'empêcher toute incursion de navire ennemi dans le port.
Durant la guerre de Cent Ans (XIVème-XVème siècles), avec le traité de Brétigny (1360), conclu entre Edouard III et Jean le Bon au détriment de ce dernier, La Rochelle passe à nouveau sous la couronne d'Angleterre. Le chroniqueur Froissart a noté que cette annexion anglaise ne se fit pas sans résistance des Rochelais.
Il fallut les interventions pressantes du Roi de France et la promesse anglaise de conserver La Rochelle en ses privilèges pour que les Rochelais se résignent à livrer les clefs de leur ville. En effet, le traité de Brétigny permit la libération du Roi de France, retenu captif à Londres depuis 1356 et sa capture par le Prince Noir.
Pourtant, la suzeraineté du Roi Edouard III sur La Rochelle ne dura que douze années. Grâce à un stratagème de l'ancien maire Chaudrier, dirigeant les milices rochelaises, les Anglais furent chassés de la ville, notamment du château.
Ce sera au cours des années 1370-1380, à la suite de la libération de La Rochelle, que ce château fut détruit et ses pierres utilisées pour l'édification de la tour de la chaîne. Les arbalestriers rochelais, défendant le port, étaient réputés dans l'Europe entière.
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